Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte libre

 

 

Recherche

Archives

6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 20:52

FRANCIS PICABIA

 







La photographie ne peut remplacer la peinture : 
«Tu peux photographier un paysage, mais pas les idées que j'ai dans la tête»

 

En  1920 à Paris c’est le mouvement DADA,  à sa tête, Tristan Tzara, André Breton et Picabia.

 Avec La richesse de la poésie du  dadaïsme, PICABIA  contribue avec ses livres, «Unique eunuque »,  «Jésus Christ Rastaquouère». «Double monde», «La Sainte Vierge », « Portrait de Cézanne » a provoqué de  nombreux scandales.

Il se sépare de Tzara et Breton, en 1921

 

Il expose au Salon des Indépendants de 1921 : L’œil cacodylate










Au Salon d’Automne, Le double monde et les yeux chauds, avec une annotation «L’oignon fait la force»

 

1923  Picabia expose des œuvres inspirées par la recherche sur l’optique : Volucelle, Volumètre et Optophone.

 

Paul Eluard dira  « la plus mauvaise place du Salon a été comme d’habitude réservée à Francis Picabia. Volucelle participe de sa dernière manière si originale et puissante. C’est un plaisir d'apercevoir du bas de l'escalier ce grand tableau lumineux, léger et mobile»

 

Rival du surréalisme, PICABIA  créera un ballet «Relâche»  sur une musique d’Erik SATIE

 








«Ma peinture est de plus en plus l'image de ma vie et de la vie mais une vie qui ne veut et ne peut regarder le monde dans ce qu'il a de cupide et de monstrueux

Tout ce qui a été moral en art est mort,

heureusement ! C’est le seul service que le cataclysme qui nous entoure a rendu»

 

Quelques autres tableaux

 

 

 

 

 

 

 

 






QUELQUES ECRITS INOUBLIABLES :

 

« Tous les travaux des hommes font partie de la grande tradition — ou de la petite, comme vous voudrez — il n'y a pas d'œuvre qui ne fasse partie de la tradition, même celles des copistes du Louvre, imitant le mieux possible les tableaux des maîtres, comme Chardin imitait, le mieux possible, un œuf à la coque ou un moulin à café.

Vous feriez mieux Messieurs, de peindre en bleu et rouge les falaises de Dieppe, vraiment la nature n'est plus assez moderne!

Pour qu'on ne se méprenne pas sur ce livre je termine par ce petit poème :

DADA est insaisissable

Comme l'imperfection.

Il n'y a pas de jolies femmes,

Pas plus qu'il n'y a de vérités.»

LES MORSURES D'ESCARGOTS

 

 

« Midi dans la nue, pareil à un parchemin, armé d'un seul espoir, les souvenirs transformés.

 Un seul espoir plus vaste que deux bouches l'une contre l'autre; vous devinez ma pensée, il faut trouver son chemin et les chemins ne mènent nulle part !

Vous regardez la vie avec un pinceau et il vous faudrait un masque à gaz asphyxiants, mais voilà il n'y a que l'argent qui ait du génie ; il faut choisir, vivre avec le génie ou avec le temps opportun.

Je suis un voyageur immobile, les pays passent devant moi avec leurs énigmes mobiles.

Je fuis le bonheur pour qu'il ne se sauve pas

 LE SATYRE A QUEUE  DE RAT




 

GAINSBOURG  avait pour PICABIA le poète peintre une véritable passion. Son livre préféré était « Jésus-Christ Rastaquouère »

 


A l’émission d’ARDISSON : lunettes noires et nuits blanches :

Gainsbarre : « Dis donc Gainsbourg, tu crois pas qu'il serait temps pour toi de rejoindre Rimbaud en Abyssinie ?

 

Gainsbourg : « Ouais, pour moi c'est le plus grand avec Picabia. Parce que celui n'a pas lu Jésus-Christ Rastaquouère, c'est vraiment le dernier des cons.

Il y en a beaucoup, il n'a tiré qu'à 1.060 exemplaires »
 

 Gainsbourg, en fera une chanson

 « Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve »

http://www.youtube.com/watch?v=e4m-T3fs3vE

Partager cet article
Repost0
5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 20:11
Partager cet article
Repost0
5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 05:37

TAMARA DE LEMPICKA

« Je veux qu'au milieu de cent autres, on remarque une de mes œuvres au premier coup d'œil ».

A l'Académie de la Grande Chaumière, à Montparnasse, elle travaille avec  Maurice Denis et d'André Lhote. Tamara a un style personnel, décoratif, et sculptural. En 1922, au salon d'Automne, elle présente un portrait, son succès ne tarde pas.

Elle cotoye André Gide,  Paul Poiret  ou encore Georges Braque.



Elle fréquente les cabarets parisiens où elle joue le rôle d'une femme fatale mais elle a une double personnalité et une double vie. Elle y réalise les portraits de toutes ces femmes de la haute société qui marquent leur époque


Lorsqu’elle peint "Saint-Moritz", le traitement qu'elle utilise relève de l'art de l'affiche. Elle s'affirme alors comme l'icône de l'Art Déco.

 

Témoin d'une époque où la femme est mise en valeur, Tamara de Lempicka est à l'image de cette tendance.

 


Elle se remarie, en 1933, avec le baron Raoul Kuffner . Ce changement social lui fera perdre de vue le monde artistique. Fuyant la guerre, elle s'installe aux États-Unis.

Son œuvre tombe dans l’oubli jusqu'à ce que la mode Art déco, fasse ressurgir son nom.

«Je vis en marge de la société et les règles de la société normale n'ont pas cours parmi les marginaux»

«Mon but : ne pas copier. Créer un nouveau style, des couleurs lumineuses et brillantes, retrouver l'élégance dans mes modèles»

«Il n'y a pas de miracles, il n'y a que ce que l'on fait»

 


 


Partager cet article
Repost0
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 19:14
Partager cet article
Repost0
27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 22:51
Partager cet article
Repost0
27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 21:17

 

                     Magasins pour enfants 1920 1930

AUX TORTUES

55 Boulevard Haussmann 75008

Articles en ivoire pour bébés : Hochets, coquetiers, peignes, croix et médailles de berceau

 

 

 

 

 







LE NOUVEAU-NE

39 rue Lafayette 75009

Vente de l’appareil du Dr SOXHLET pour stériliser le lait

Bouillottes pour tenir le lait au chaud

Jouets en caoutchouc

 

 

 

 

 


 

BENEDICTUS

74 rue Lamarck 75018

Alimentation du bébé avec « la sève vitale » (sirop d’érable)  

« Le Graminosa »

Deux produits qui « rendent forts enfants et bébé »

 

 

 

 

 

 


 

 CADET ROUSEL

18  rue Marbeuf
 MOBILIER

   

BLANCHON

7 rue st Lazare 75009

Alimentation : « Rizza-baba avec ou sans cacao »

 

 

BONNICHON

33 boulevard de st Germain

Berceaux et voitures pour enfants

 

 

 

 

AU NAIN BLEU

Rue ST honoré

Jouets

 

 

 

 

 





BARREIROS BERTHE

4 rue des CAPUCINES 75002

Corsets pour enfants

A reçu le grand prix de l’exposition des arts décoratifs en 1925


Partager cet article
Repost0
26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 20:39
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 20:19

 

 

            L’HYGIENE DU NOURRISSON 1920 1930

En 1921 première vaccination du BCG pratiquée par le Docteur WEILL-HALLE.

 

Les bébés nés ou hospitalisés à l’hôpital de la Charité à PARIS sont systématiquement vaccinés.

 

 

 

L’Assistance Public transforme certaines pouponnières en centre d’adaptation à l’allaitement artificiel.

Ces centres se généralisent.

 

 

 

Création de centres maternels destinés à accueillir les mères et leurs enfants.

 Création de l’institut Curie en 1920 qui devient un centre de radiothérapie mondialement connu.

 

1920 loi BERARD : la puériculture est enseignée dans les écoles de filles.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 20:31
Partager cet article
Repost0
23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 17:43

  Les nourrissons 1920 1930






Les vêtements

A partir de  1910 on différencie le sexe des bébés par les couleurs. Le ROSE pour les filles, le BLEU pour les garçons.

Le blanc qui est neutre continu d’être porté.

 

 




Les bébés sont emmaillotés dans des langes afin de les maintenir au chaud. On abandonne les bandelettes.


En 1920  les stylistes s’inspirent de la mode des grands enfants pour créer les vêtements des nourrissons. Ainsi la culotte intègre le vestiaire des petits ainsi que la barboteuse qui était auparavant  réservé aux enfants de 2 à 4 ans.

 

 

Les garçons portent aussi une blouse boutonnée à une culotte courte et les filles une robe mais elles portent plus en plus le pantalon.

A partir de 1930 les burnous sont de nouveau à la mode ainsi que la tenue dite esquimaude constituée d’un pantalon collant et d’un long pull.

 

1920 La robe à smocks

 

Les manteaux raccourcissent. 

 


Dès 1911 les couches culottes imperméables apparaissent mais ont peu de succès

 

Car elles provoquent des rougeurs. A la fin des années 1930 les couches absorbantes sont créées.


 

Partager cet article
Repost0